A l'heure d'aujourd'hui , je me pose de nombreuses questions auxquelles je nécessiterais des réponses.
Serait-ce la fatigue? l'ennui ? l'approche d'une nouvelle année ? ou tout simplement, le dégout ?
Rien que la formule principale sucite une enormité d'interrogations sans moindres ripostes.
Je ne sais pas quoi dire , et je ne voudrais rien dire , mais cette ambition de vous dévoiler que je nage dans un brouillard épais et sans fin me ronge. Déroutée dans cette bruine. Au fur et à mesure que j'avance dans la brume , je sens alors craquer le sol terreux de cette forêt impénétrable dans laquelle je suis plongée . Meine Holzwege.
Au sein de toutes ces interrogations , comment ne pas parler de lui ?
Ô douce créature enchanteresque , voilant quelque peu mon âme insalubre de la tienne. Justement , comment de pas en articuler mots ? Je ne connaît pas précisément la raison pour laquelle il m'intrigue et m'impressionne chaque jour.
Tiens.
C'est comme lorsqu'on introduit sa tête dans son bain. Je plonge Ma tête jusqu'à ce que mes oreilles soient elles aussi plongées dans l'eau; je ferme les yeux , et là , rien. Un son imperceptible et sourd des plus apaisant. Seul mon coeur et ses batements réguliers se font entendrent , fondus dans ce silence vide.
Vide , c'est ce mot que je cherchais.
La chose en lui que je ne peux intercepter est le mécanisme manquant , le roue la plus importante de l'engrenage. Dans cette inquiètante limpidité : mon coeur , je l'entends battre , battre comme il a rarement battu.
Ce calme me rend vive et je ne scrute pas à savoir pourquoi.
Je nécessite peut-être des réparties aux questions incalculables que j'ai en mémoire, mais aparament mon seul grand besoin est de le garder près de moi pour toujours entendre ce visqueux engin pourpre palpiter sous ma poitrine.
M.H
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