lundi 1 novembre 2010

Take Me Down To The Paradise City.


No Date.

J'ai le sentiment , bien plus qu'évident , que chacun garde sa part de naïveté au fond de soi.
Cette légèreté , cette impression d'avoir toujours l'âge où l'on joue encore dans le bac à sable du park près de chez nous en courant enveloppé d'un linge blanchâtre dans laquelle reigne une odeur fétide; cette sensation aparaît à des passages obligés de notre vie ( plus ou moins Rock'n Roll ).

*Désir d'évasion*

Ce doit être ça. Un désir , une envie grimpante de sentir monter en soi une vague de liberté nous enmenant au large des rêves et pensées. Ce genre de truc inacquis qu'on ne pourrais à aucun moment réaliser , pas même toucher du bout de notre doigt , mais que l'on imagine les yeux clos , les narines inspirant l'air frais de l'Océan , les oreilles ouïssant les déferlentes s'écrasant subitement mais presque régulièrement tel les battement de notre coeur sous notre poitrine.
N'importe quel songe ne serais alors qu'une illusion nous détachant malgrès nous , de la brindille mince qu'est la vie alors quelque peu rude.

Se sentir voler , s'émoustiller devant sa plus grande aspiration n'est qu'un caprice d'enfant , comme un jouet convoité fesant briller nos yeux des plus belles étoiles qu'il existe , sans l'acquérir. Nous pourrions alors pleuré à inondés le salon, hurler à en briller les verres ; rien ne changerais l'avis dégueulasse de nos parents adorés. Il ne nous resterais plus qu'à manger le pain déjà cuit et à espérer tant bien que mal que cet apétit soit comblé un jour.

Le rêve de chacun lui appartient , chacun est libre de l'imaginé plus ou moins pimenté , plus ou moins érotique , plus ou moins aventurier . Tant qu'il nous fait rêver. . .


M.H

My Mind Is A Pussy.


January , 17th. 7:22pm

A l'heure d'aujourd'hui , je me pose de nombreuses questions auxquelles je nécessiterais des réponses.
Serait-ce la fatigue? l'ennui ? l'approche d'une nouvelle année ? ou tout simplement, le dégout ?

Rien que la formule principale sucite une enormité d'interrogations sans moindres ripostes.

Je ne sais pas quoi dire , et je ne voudrais rien dire , mais cette ambition de vous dévoiler que je nage dans un brouillard épais et sans fin me ronge. Déroutée dans cette bruine. Au fur et à mesure que j'avance dans la brume , je sens alors craquer le sol terreux de cette forêt impénétrable dans laquelle je suis plongée . Meine Holzwege.

Au sein de toutes ces interrogations , comment ne pas parler de lui ?

Ô douce créature enchanteresque , voilant quelque peu mon âme insalubre de la tienne. Justement , comment de pas en articuler mots ? Je ne connaît pas précisément la raison pour laquelle il m'intrigue et m'impressionne chaque jour.

Tiens.

C'est comme lorsqu'on introduit sa tête dans son bain. Je plonge Ma tête jusqu'à ce que mes oreilles soient elles aussi plongées dans l'eau; je ferme les yeux , et là , rien. Un son imperceptible et sourd des plus apaisant. Seul mon coeur et ses batements réguliers se font entendrent , fondus dans ce silence vide.
Vide , c'est ce mot que je cherchais.
La chose en lui que je ne peux intercepter est le mécanisme manquant , le roue la plus importante de l'engrenage. Dans cette inquiètante limpidité : mon coeur , je l'entends battre , battre comme il a rarement battu.
Ce calme me rend vive et je ne scrute pas à savoir pourquoi.

Je nécessite peut-être des réparties aux questions incalculables que j'ai en mémoire, mais aparament mon seul grand besoin est de le garder près de moi pour toujours entendre ce visqueux engin pourpre palpiter sous ma poitrine.

M.H